Voici Inu, un mâle de 4 ans (sur la première photo Inu a 3 mois et la seconde 6 mois) et probablement notre futur dominant :

Juillet 2017 :

Eté 2017 :

Moment de détente dans la meute avec Inu qui prend de la hauteur pour mieux observer ! On distingue au loin couché au pied d’un sureau, le mâle dominant.

La fraîcheur est brusquement arrivée en début de mois de septembre et la meute est devenue plus active. Ils passent énormément de temps à jouer : se courir après, avec des bouts de bois, des os, à tenter d’attraper des mulots, des lézards…

Octobre 2017 :

De jolies couleurs en ce moment sur le parc :  Orange, rouge, jaune…

Depuis 1 semaine maintenant, la louve dominante exerce une pression importante sur les 3 autres femelles adultes de la meute. Il ne s’agit que de charges et d’intimidations mais de manière répétée sur la journée. La louve oméga est fréquemment mise à l’écart. Chaque année, en sortant de l’été, ces tensions débutent chez les louves. Et elles peuvent s’amplifier à l’approche de la période de reproduction. Les mâles feront de même mais plus tardivement, aux alentours, de fin novembre/début décembre.

Nous observons actuellement la même chose au sein des femelles de nos deux meutes canadiennes

La meute est bien soudée et fonctionne correctement. Nous avons un bon équilibre au niveau des sexes et des âges.

Novembre 2017 :

Des températures négatives la nuit et en début de matinée de très belles journées.

 La meute profite du soleil !

La louve alpha continue d’exercer une pression sur les autres femelles adultes et charge de manières répétées  la louve oméga qui est pour l’heure totalement mise à l’écart. Elle ne la tolère pas sur les zones de repos de la meute. Nous restons vigilants et surveillons au maximum les agissements de la dominante. Nous veillons à ce que la louve oméga accède à son repas et que les charges ne se « transforment » pas en agressions.

Décembre 2017 :

Les tensions augmentent au sein des femelles. La louve oméga est de plus en plus souvent chargée, bousculée et mise à l’écart par la dominante mais toutefois jamais mordue. Nous la surveillons énormément et commençons à la nourrir à l’écart des autres.

Le 15 décembre, nous prenons la décision de sortir définitivement la louve oméga de la meute. Les 3 jours précédant le retrait, elle , en effet, été grièvement agressée. Elle présente plusieurs morsures au niveau du cou, d’une cuisse et du flanc droit. Les charges ont brusquement dégénérée et ces jours sont désormais comptés.

Nous la déplaçons sur un nouvel enclos où elle va tenir compagnie à un mâle également isolé de sa meute il y a quelques années pour des raisons similaires.

Ils sont encore pour l’heure partiellement isolés l’un de l’autre à l’aide d’une clôture électrique.